dimanche 27 janvier 2019

Reserva Nacional Malalcahuello (Chili, du 18 au 21 janvier 2019)




En remontant vers le nord, direction Santiago, nous décidons de profiter encore des paysages volcaniques car nous n'en sommes toujours pas rassasiés ! La Reserva Nacional Malalcahuello nous attire par son accès qui a l'air plus aisé. Bonne idée !
Nous quittons la Panaméricaine au nord de Temuco direction le hameau de Malalcahuello. Nous avons les volcans Llaima et Sierra Nevada au sud de la route,Tolhuaca et Lonquimay au nord.
Après un arrêt à la Conaf pour récupérer un pseudo plan des sentiers, nous montons jusqu'à l'entrée du parc (gratuit !), au pied du volcan Lonquimay pour retrouver un peu de fraîcheur (et oui après 4 mois en Patagonie, on a du mal a supporter les 30°C qu'on attendait pourtant avec impatience !).
Après une nuit très calme, seul sur notre parking au milieu des araucarias, nous partons marcher sur une autre planète : le sol est recouvert de cendre et de lapilli (gravier volcanique) noires laissées par l'éruption de 1988 du volcan Lonquimay, au niveau du cratère Navidad (l'éruption a commencé le 25 décembre, d'où le nom). Il n'y a aucune végétation.
L'ascension vers ce cratère est courte mais difficile, le paysage est incroyable avec les couleurs noires, orangées ou rouges des dépôts volcaniques, les volcans enneigés autour (Lonquimay, Tolhuaca et Callaqui au nord) et la forêt d'araucaria en contrebas.
Avant de redescendre, nous récolterons évidemment quelques cailloux et un peu de soufre .
Une randonnée au départ de l'entrée du parc nous conduit vers quelques beaux araucarias dont un est plus que millénaire (1500 ans), nous montons également vers un belvédère qui nous permet de voir à nouveau le volcan Lonquimay au nord mais aussi les volcans du parc Conguillo au sud (Sierra Nevada et surtout le Llaima).




























Maintenant direction la côte Pacifique avant notre rendez vous avec la capitale à la fin du mois.
Sur la route une petite rivière nous attend pour la baignade.





samedi 26 janvier 2019

Pucon – Villarica (Chili, du 14 au 18 janvier 2019)

 
Nous revoilà au Chili pour quelques semaines. Nous sommes sérieux, et en bons français, nous n'avons rien caché au passage de la frontière ;-)

C'est en traversant la frontière que nous apprenons, grâces aux infos, qu'il y a une épidémie au virus hanta dans la ville de Epuyen, où nous avons passé le nouvel an... Après renseignements sur internet sur ce virus, nous apprenons qu'il est assez virulent et qu'il a muté puisqu'il se transmet de personne à personne. Toute la Province du Chubut est en alerte et le Chili a mis en place des barrières sanitaires ... ça nous fait un peu flipper. Nous appelons le camping où nous avons séjourné pour en savoir plus. La propriétaire nous « rassure » et nous explique que normalement, nous n'avons pas été en contact avec des personnes contaminées, mouais … Le temps d'incubation du virus est en moyenne de 20 à 30 jours. Nous resterons donc vigilants jusqu'à la fin du mois de janvier... et ouf tout va bien, aucun symptômes.

En approchant de Pucon, on découvre le superbe volcan Villarica qui fume encore après son éruption de 2015. Lui aussi est enneigé et a une forme de cône parfait. Ici, nous sommes au summum du tourisme d'été ! Beaucoup de monde partout et tout est payant et très cher ! Imaginez la côte méditerranéenne ou Basque en été... et bien, c'est pareil.
Nous tentons d'aller randonner dans le parc national Huerquehue, mais une fois arrivés à l'entrée du parc, le guardaparque nous dit que nous ne pouvons pas aller plus loin en camping car, car la route est trop pourrie. Pas possible non plus de stationner à l'entrée du parc en camping car ni pour la nuit, ni pour la rando !! Nous faisons donc demi tour à 19h, après une journée de route. Les esprits s’échauffent avec la fatigue et la chaleur... Nous trouvons finalement un bivouac au bord du lac Caburga et pour continuer la journée « loose », nous nous plantons dans le sable volcanique en manœuvrant pour nous garer. Un 4X4 nous sort rapidement de là, ouf. Heureusement, nous terminons cette journée par une baignade dans le lac et une nuit très calme.





Le lendemain nous partons faire un tour à Pucon mais n'y restons pas trop longtemps car beaucoup de monde. Le soir nous dormons à l'aérodrome où nous rencontrons Peter, le propriétaire d'un petit avion qui fait des sauts en parachute en tandem. Les Tiself nous rejoignent pour la nuit et vu que la météo est moins bonne pour le lendemain, nous décidons de faire des thermes, car ici c'est une région de sources chaudes. Après quelques hésitations, nous terminerons dans des termes un peu chics, mais ça fait du bien et les enfants se sont éclatés !

L'avion de Peter






Pensée pour Mamie Chantal et Papou...


Nous avions vraiment envie de faire une randonnée dans le coin mais les accès n'ont pas l'air faciles et les informations de la Conaf (équivalent d'un mélange parc nationaux/ONF chez nous) sont pourries !
Nous décidons donc de faire une randonnée dans le parc privé « El Caňi », tenu par les habitants du secteur. La rando est moins chère que celles du parc de la Conaf (hé oui, au Chili il faut payer pour randonner et le prix est en moyenne 3 fois plus élevé pour les étrangers … !). Les habitants ont produit une carte de randonnée digne de nos topo IGN. Tout est très bien expliqué et balisé. Le chemin monte raide, la balade s'avère superbe et le panorama magnifique. On a une vue très nette sur 4 volcans (Villarica, Ketrupillan, Lanin, Llaima) et on en aperçoit un cinquième (le Sollipulli). Sur le chemin, nous traverserons une forêt de grands et vieux coïgues (Nothofagus dombeyi) et nous entrerons dans le royaume des Araucarias qui poussent à partir de 1000m d'altitude. Il y a aussi plusieurs lagunas qui reflètent parfaitement ces araucarias.






















Carpinteros (sorte de pic vert à tête rouge)



Nous avions promis aux filles que nous irions à la plage. Nous terminons donc notre séjour à Villarica à la playa blanca, au bord du lac Villarica, face au volcan Villarica. Baignade, glaces artisanales et tarte au citron feront le plaisir des petits et des grands !







 
Et biensûr, nous restons le plus assidus possible pour l’école, la preuve ;-)