Rio de Janeiro (16 au 19 juin 2018)

Nous voilà à Rio pour 2,5 jours. Nous logeons dans le quartier d'Ipanema, juste au Sud de Copacabana et du Pao de Açucar (Pain de Sucre). 

Nous réfléchissons à la façon de visiter cette immense ville (6 millions d’habitants et 12 millions avec l'agglo) à la réputation dangereuse. Nous avons bien pris note des conseils de Français qui vivent à Rio : se déplacer en Uber ou en métro. Pas de sac, peu d'argent sur soi, pas de bijou... rien de valeur. Visiblement ces 2 derniers mois l'armée (avec de très gros moyens) a fait du ménage dans les favelas, c'était chaud. L'ambiance est + calme depuis 1 semaine, ouf !

1er jour (Dimanche) on fait tranquille pour tâter le terrain, l'ambiance, visiter notre quartier et la plage située à 200m de l'appart. Le matin, nous allons chez Gilberto, le propriétaire de notre appart pour payer la location et discuter. Nous y restons une bonne heure. Il y a du monde chez lui, nous parlons de la France, du Brésil... Sa femme nous fait goûter des petits beignets au fromage (très bon). 

Nous partons ensuite à la plage, c'est très beau. Autour de nous les gens boivent dans un truc rond. On se rapproche, c'est une noix de coco ! On en prend une, le vendeur fait un trou, met une paille et il n'y a plus qu'à boire. Ils sont tous fans de ça ici. C'est bon mais notre intestin n'est pas trop habitué ...  alors on y va mollo. 

A 15h, nous assistons au match de la coupe du monde Brésil-Suisse. Nous sommes dans un bar pour vivre ça avec les locaux. Les filles ont leurs t-shirt Brasil ! Elles ont beaucoup de succès ! Ambiance sympa, comme chez nous, en un peu plus bruyant. Les brésiliens étaient quasi tous avec des t-shirt toute la journée. 30 min avant le match, tous les commerces, excepté les bars, étaient fermés (même le mac Do du coin...).

Le lendemain (lundi), nous avons opté pour une visite guidée toute la journée. On a bien fait, c'était super intéressant. Nous avons fait cette visite avec Murillo, guide de l'agence Transportes e Turismo. Au programme, Lagoa, Gavea et sa plage, Forêt de Tijuca (plus grande forêt urbaine du monde) avec cascades et chinese view, repas au resto kilograma (on paye ce qu'on mange au poids), montée au Corcovado, traversée du quartier Santa Teresa (beaucoup de street art), quartier Lapa avec le fameux escalier de Selaron, et pour finir, plage de Copacabana.
Avec l'extraordinaire complexité de sa géographie, Rio est vraiment une ville magnifique, composée de centaines de pics et de morros (collines) aux noms imagés, des lacs, baies, plages, parcs, forêt, ... On aurait aimé rester un jour de plus pour visiter le jardin botanique, le quartier Santa Teresa et le Centro.

Mardi, nous avons loué une voiture pour partir vers le Sud, à Paraty. La conduite à Rio était une peu stressante. On ne s'est trompé qu'une fois, mais on a atterri au milieu d'une favela... Nous étions un peu tendus... Nous avons mis 1 heure, sans bouchons, pour sortir de l'agglo de Rio tellement c'est grand.

Avec Gilberto, chez lui

Plage d'Ipanema et Leblon, avec "la Morro Dois  Irmaos" : les montagnes jumelles.

Plage d'Ipanema et Leblon

Coco

Le dimanche, une moitié de la voie est fermée et réservée aux piétons et cyclistes

Dégustation de Papaye

Préparatifs avant le match

Des plantes poussent sur les troncs des arbres. On retrouve nos "plantes vertes" partout dans les rues.

Humour avec des fruits à Singes

Des orchidées accrochées aux troncs

Visite de la forêt tropicale de Tijuca (nom indien).  Ce Parc National, déclaré réserve de biosphère par l'UNESCO en 1991, est aussi la plus grande forêt urbaine du monde. Il s'agit de végétation secondaire, fruit de la reforestation dans les années 1860, quand il devint évident que la déforestation, causée par l'exploitation intensive du café, mettait en danger l'approvisionnement en eau potable de Rio. Ambiance humide ce matin : Début de la visite par la praia (plage) et la Pedra da Gavea

Forêt de Tijuca

Cascade Taunay (artiste Français)

Ancien plan de la forêt datant de 1943

Bassin en marbre de Carrare, servait à faire boire les chevaux.

Arbre le "Pau Brasil". Il a donné son nom au pays quand les portugais ont découvert les indiens qui utilisaient sa sève pour se colorer le corps et son bois rouge (couleur de la braise)

Vues sur la ville depuis la vista chinesa (Point de vue Chinois). Nom donné à ce lieu en hommage aux émigrés chinois qui ont réalisé une très grande partie des routes de la forêt.

vista chinesa

En redescendant de la forêt, nous passons devant le jardin botanique. Le guide nous explique que cet alignement de Palmiers date de 200 ans. Il a été planté pour le roi et la reine du Portugal, installées à Rio, pendant l'invasion de leur Pays par Napoléon.

Le Christ Rédempteur situé sur le Corcovado A 704 mètres d’altitude, la tête dans les nuages, la statue géante (38 mètres de hauteur) a été dessinée par le sculpteur français Paul Landowski. Dans son atelier de Boulogne-Billancourt, le célèbre artiste français a dessiné, puis façonné les mains et le visage du Christ avant de les expédier, en pièces détachées, à Rio. Là, l’ingénieur Heitor da Silva Costa, maître d’œuvre du chantier, a assemblé ces différents éléments en stéatite, sur une structure imposante de près de 1 200 tonnes, conçue pour résister à tous les vents. Ce chantier est encore considéré comme l’un des exploits des ingénieurs brésiliens.

Le christ est dans les nuages. Nous le voyons par à-coup. On ne voit rien de la vue sur la ville...

Des langues de belle-mère. Il y en a partout

Ouistitis Communs dans la descente du Corcovado

Comme la vue était bouchée depuis le Corcovado, le guide nous a amené sur un autre point de vue, situé + bas et sous les nuages, Mirante Dona Marta :

Le pain de sucre

Pain de sucre et l'anse de Botafogo

Vue sur le Christ Rédempteur

Escadaria Selaron : L'escalier Selaron
C'est un escalier situé entre les quartiers de Santa Teresa et Lapa. Attraction touristique de la ville, l'escalier a la particularité d'être orné, sur toute sa longueur, de plus de 2 000 carreaux de faïence venant de 120 pays différents. L'escalier est une œuvre de l'artiste d'origine chilienne Jorge Selaron (brutalement décédé en 2013), résident du quartier, qui a décoré plusieurs lieux publics de Santa Teresa et Lapa. L'escalier a été commencé à l'occasion de la coupe du monde de football de 1994 et pour rendre hommage au peuple brésilien.
L'artiste amoureux de faïence, a décidé de changer régulièrement les « azulejos », transformant son œuvre en « une œuvre d’art vivante ».
Pendant presque vingt ans, l'artiste peintre et céramiste a illuminé les escaliers devant lesquels il habitait avec ses milliers d'azulejos, sa fierté et marque de fabrique, devenue au fil du temps une des plus célèbres œuvres d'art du Brésil. Jour après jour, même certains week-ends, il a répété un rituel qu'il s'était rigoureusement imposé : balayer d'abord les marches, coller ou changer ensuite de place un ou plusieurs carreaux, peindre enfin à l'air libre le restant de la journée devant son petit atelier-appartement, un bob rouge sur la tête, les bacchantes avenantes. L'autre spécialité de l'artiste était ainsi la peinture de femmes enceintes. En mai 2005, l'escalier a été classé monument historique par la mairie de Rio de Janeiro et Selaron a été décoré "Citoyen d'honneur" de la ville.

Jorge Selaron