dimanche 28 avril 2019

Machu Picchu (Pérou, 12 avril 2019) : Une merveille du monde Inca



Depuis quelques semaines nous pistons la météo pour ne pas se rater pour cette visite tant attendue mais aussi un peu redoutée … En effet, on entend tellement parler du Machu Picchu que nous avons un peu peur d’être déçus et de se retrouver dans un bain de foule.
Le bon jour sera donc le 12 avril. Le hasard fait que c'est aussi l'anniversaire de Cédric qui va donc avoir la chance de visiter la cité, le jour de ses 42 ans !
Nous prenons donc le train de Incarail à 6h40 depuis Ollantaytambo (train qui doit être, au km, le plus cher du monde !), en compagnie des Tiself, avec qui nous avons prévu de faire la visite et de partager les frais de notre guide francophone, Joël. Arrivés à Aguas-Calientes, 1h30 plus tard, il faut prendre un bus pour atteindre l'entrée de la fameuse cité.
En chemin, nous sommes surpris de nous retrouver dans un climat tropical, avec une forêt dense et de superbes sommets en forme de pain de sucre.
A 9h45 nous entrons enfin dans la cité et c'est magique ! Il fait beau, même chaud, il y a peu de monde et la vue est superbe. Nous apercevons tout de suite la « cité perdue » entourée des montagnes verdoyantes comme le Wayna Picchu et la montagne Machu Picchu (en quechua : Machu = vieille et Picchu = montagne).
Joel (notre guide), nous laisse savourer le moment, un long moment d'ailleurs, avant de commencer ses explications.
Nous apprendrons que la cité Inca a été construite au milieu des années 1400 env et qu'elle n'a été habitée que 100 ans. Elle était probablement un des lieux de villégiature de l'Inca (l'empereur Pachacutec, 9ème empereur Inca), mais aussi un sanctuaire religieux. Il y a encore de nombreuses incertitudes sur son « rôle » exact. Elle aurait été abandonnée avant l'arrivée des conquistadores qui ne l'ont d’ailleurs jamais découverte. Elle a fini par être « perdue » et recouverte par la végétation, jusqu'au début du XXe siècle où l'historien Bingham l'a redécouverte par hasard en 1911, alors qu'il cherchait une autre « cité perdue », à ce jour jamais découverte et très probablement enfouie dans les profondeurs de la jungle. Ce dernier a été aidé par les locaux qui connaissaient une partie de l’existence du Machu Picchu. Certains y vivaient même. Les fouilles ont duré jusqu’en 1941 avec une succession d'archéologues, dont 1 Péruvien.
Aujourd'hui, 70 % du site du Machu Picchu est tel qu'il était, il y a plus de 600 ans. Il a été très bien conservé, c'est énorme !

Nous visiterons ensuite la cité pendant près de 6h, depuis la porte du soleil, qui est l'entrée de la citée depuis le chemin de l'Inca, en passant par le temple du soleil, la place sacrée, le temple aux 3 fenêtres, la résidence de l'Inca, le secteur dédiée à l'astronomie, la pierre sacrée etc …

L'environnement et l'histoire du site en font vraiment un lieu magique et nous n'avons pas été déçus, bien au contraire !.

Nous terminerons la journée par un petit apéro à Aguas Calientes pour fêter l’anniversaire de Cédric.
Après cette grosse journée, nous retournons à Ollantaytambo par le train du soir pour le plus grand bonheur des filles qui sont ravies de prendre un train la nuit.


Le départ matinal : 





Les premières vues du site : 
 






La pierre avec le triptyque Inca : le sous-sol (le serpent), la terre (le puma), le ciel (le condor)





42 ans

Cédric fait ses 42 ans et Franck qui a fêté ses 40 ans il n'y a pas longtemps



La Porte du Soleil









Visite à l'intérieur de la cité :




















L'empire Inca

L'apéro des 42 ans : 





dimanche 21 avril 2019

La Montaña de los 7 colores (Pérou, 8 et 9 avril 2019) : L'arc-en-ciel des Andes




Sur la route en direction de Cusco, il y a la montagne aux 7 couleurs qui culmine à plus de 5000m d'altitude.

Nous avons hésité à y aller en raison de ma récente fracture et de l'altitude. En effet, la randonnée est réputée difficile car il faut gravir 500m à très haute altitude. Finalement cette montagne nous attire tellement que nous nous lançons...

La route pour atteindre le départ du sentier, est superbe. La végétation change, les paysages sont de plus en plus verts malgré l'altitude et on aperçoit beaucoup de terrasses cultivées et quelques villages. La route devient une piste qui surplombe le ravin loin en contrebas ...


Arrivés à 10m du pseudo parking de la rando, nous nous embourbons dans une flaque de boue... on commence à être habitués... sauf que là, personne ne veut nous tirer ! Ce sont donc les villageois qui viennent nous aider en tentant tout d'abord de pousser le camping-car, ce qui n'a évidemment servi à rien. Il aura fallu 1h pour soulever le camping-car, mettre des cailloux sous les roues et enfin sortir de là.

Nous pouvons enfin commencer la rando, et au bout de 100 m de marche, je sens la fatigue et l'altitude m'accabler. Je me dis que je ne vais jamais arriver au bout... nous prenons donc un cheval pour tenter de me soulager et les filles en rêvaient depuis longtemps. Finalement, le cheval ça secoue et ça me fait trop mal au poignet. Ce seront donc les filles qui en profiteront à tour de rôle.


Cédric et les filles mettront 1h30 pour arriver au sommet avec un gros coup de barre de Fanny à 5000m. Papa l'aidera à terminer la montée car les chevaux s'arrêtent 100m plus bas. De mon côté je les rejoindrais 45 minutes plus tard, mais j'y suis arrivée ! L'ascension est difficile mais là haut, le spectacle est époustouflant ! Les sédiments riches en minéraux (soufre, cuivre, oxyde de fer), qui se sont déposés au fond de l'océan il y a des millions d'années, se sont retrouvés à plus de 5000 m d'altitude lors de la formation de la cordillère des Andes. Puis l'érosion a sculpté ces montagnes colorées que le géologue de la famille savoure... Le souffre offre le jaune, l'oxyde de fer permet d'obtenir le rouge et le sulfate de cuivre donne la couleur bleue-verte. Un régal pour les yeux !


Le temps se couvre, il commence à faire froid là haut, il est donc temps de redescendre. L'orage de grêle éclate au moment où nous commençons la descente en camping-car. Pas très rassurés par la route qui descend, on ne chaume pas sur place. Ouf l'orage restera très localisé et la descente se fera sans encombre.




























Record d'altitude pour les filles